De l’autre côté du miroir

éclat

Pendant quelques minutes Alice demeura sans mot dire, à promener dans toutes les directions son regard sur la contrée qui s’étendait devant elle et qui était vraiment une fort étrange contrée. Un grand nombre de petits ruisseaux la parcouraient d’un bout à l’autre, et le terrain compris entre lesdits ruisseaux était divisé en carrés par un nombre impressionnant de petites haies vertes perpendiculaires aux ruisseaux. 

Lewis Carroll, De l’autre côté du miroir, 1871 (traduction de Henri Parisot, Aubier-Flammarion, 1971)